Une performance longue durée pendant l'exposition annuelle de la Société des beaux arts de Bienne au centre Pasquart, décembre 2005.
Une annonce dans le musée et des flyers invitaient à composer un no de téléphone payant - comme cela se faisait alors...
Pendant les heures d'ouverture du musée et pour toute la durée de l'exposition, je portais, installé sur ma poitrine, un stéthoscope électronique relié à un téléphone portable sur lequel étaient déviés les appels du numéro susmentionné.
En cas d'appel, je pressais stéthoscope pressais sur mon cœur.
L'appelant pouvait donc entendre les battements de mon cœur en direct et ce en toute conscience de ma part puisque je devais adapter mon activité du moment et me concentrais à envoyer aussi proprement que possible ce signal intime.